Lorsque l’arbre veut voyager, il emprunte le fleuve. Nul ne peut entraver sa dérive à la mer, ni l’arête des rochers, ni la vase des lacs intérieurs, tout lui sert. La bouteille à la mer, elle, brisée au fond des criques a des réves de perles que les galets n’ont pas.
Essaimés… de l’arbre, de la bouteille, il en reste toujours quelque chose échoué sur le rivage : Bois flottés et Verre de mer.
Sur les plages, en hiver, d’aucunes à l’esthétique fluide et torturées arrétent nos pas de glaneurs.
Nos mains s’en saisissent et les emportent loin de la violence des éléments naturels pour une dernière métamorphose
que nous tenons secrète.Chaque piéce est ensuite marquée au sceau « A Flots perdus » , datée et nommée. Chaque pièce est unique.